- dépresseur
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● dépresseur adjectif masculin et nom masculin (latin depressus, abaissé) Se dit d'un agent physique ou chimique diminuant l'activité d'un neurone ou du cerveau entier.dépresseurn. m. et adj. m. PHARM Produit qui diminue l'activité mentale.— adj. m. Un médicament dépresseur de la vigilance.⇒DÉPRESSEUR, subst. masc.A.— ANAT. Muscle ou nerf qui a pour fonction de déprimer. Dépresseur de la capsule auditive, dépresseur vésical.B.— PSYCHO-PATHOL. Substance qui déprime, qui ralentit l'activité mentale, fait baisser le tonus émotionnel; qui calme, qui endort. Synon. antidépressif, thymoanaleptique, énergisant psychique (d'apr. Méd. Biol. t. 1, 1970, p. 212); anton. antidépresseur (régulateur des oscillations entre les deux pôles, pathétique et apathique).— En appos. avec valeur d'adj. Médicaments dépresseurs (Londe ds Nouv. Traité Méd., fasc. 2, 1928, p. 577).C.— TECHNOL. Réactif utilisé dans le traitement des minerais pour augmenter l'aptitude à flotter des particules.Rem. Attesté ds Lar. 20e-Lar. encyclop., ROB. Suppl. 1970 et QUILLET 1965 qui note : ,,on dit aussi déprimant``.Étymol. et Hist. [1491 depresseur des orgueilleux (Orose, vol. I, f° 152b, éd. 1491 ds GDF.)]; rare av. 1879 nerf depresseur (M. DUVAL, Cours de physiologie, 274 ds QUEM. Fichier). Dér. sav. formé sur le rad. du lat. depressus « abaissé »; suff. -eur. Bbg. DUB. Dér. 1962, p. 42. — QUEM. Fichier.dépresseur [depʀesœʀ] n. m.ÉTYM. 1491, in Godefroy, « qui abaisse » (fig.), dépresseur des orgueilleux; rare avant 1879, adj.; du lat. depressus « abaissé », de deprimere. → Déprimer.❖1 Techn. Produit utilisé dans le traitement des minerais par flottation, pour accroître leur aptitude à flotter. — REM. On dit aussi déprimant.2 Psychol., pharm. Substance qui diminue une activité mentale ou psychique. ⇒ Dépressif. || Dépresseurs de la vigilance : les hypnotiques. || Dépresseurs de l'humeur : les tranquillisants. || Dépresseurs neurocirculatoires (cit.).0 Dans le groupe des psycholeptiques, rentrent toutes les substances qui dépriment l'activité mentale sans préjuger si cette chute du tonus psychologique est due à une diminution de la vigilance (…) ou à une sédation de la tension émotionnelle. Ce vaste groupe se subdivise en sous-groupes dont les deux principaux sont les dépresseurs de la vigilance et les dépresseurs de l'humeur.Jean Delay, Introd. à la médecine psychosomatique, Notes et observations, p. 65.♦ Adj. || Médicament dépresseur.3 Anat., physiol. Muscle ou nerf dont la fonction est de déprimer. || Dépresseur vésical. — Appos. (1879). || Nerf dépresseur.4 Chir. Instrument servant à refouler ou à abaisser un organe au cours d'une intervention chirurgicale.❖COMP. Antidépresseur, immunodépresseur, neurodépresseur, psychodépresseur.
Encyclopédie Universelle. 2012.
